J’essaie de répandre un monde sans argent, sans frontières, sans faim, sans oppression, sans cruauté ni abus des hommes envers les hommes mais aussi envers les animaux et envers la nature…Pour cela, j’essaie de vivre sans argent, sans besoin de consommation ou de production de biens et de services. De cette façon, je peux utiliser mon temps à agir pour le changement ; en offrant des ateliers « d’alimentation vive », organisant des gratiférias, aidant ceux qui en ont besoin, étudiant, faisant des recherches, promouvant des activités stimulantes, proposant mon bonheur et mes réalisations personnelles que je considère comme le début de toutes les choses.

Les abeilles, par exemple, apportent un service essentiel à la vie de la Terre, la pollinisation, sans laquelle n’existerait pas l’exubérance de la biodiversité ni la beauté dont nous profitons. On croit même que sans elles la vie même de cette planète serait en danger. Les abeilles apportent ce service sans aucune charge, sans dogmes ni exigences. Elles se lèvent le matin sans l’oppression du « Il faut que je … ». La fleur embaume et embellit sans que personne ne la paie pour qu’elle soit modèle ou artiste. Aucune exigence ou divergence avec sa nature intérieure ; aucune tribulation mentale ni désir d’être ou de faire autre chose. Nous, les humains, comme chaque être de Gaia, nous réaliserons notre plus grand service d’amour quand nous investirons ce qu’il y a de meilleur en nous, que nous ferons ce que nous savons le mieux faire. Ceci est notre plaisir et notre désir absolu ainsi que notre forme d’art et de méditation ; c’est notre mission planétaire. Sans horaire, ni patron, sans autre salaire que la vie elle-même et le plaisir d’être. Revenir au commencement.

Les gratiférias

Grafitéria est un mouvement culturel socio-politico-économique pour la paix du monde et le bonheur de tous les êtres.

C’est une « fête » où tout est gratuit. C’est la seule où il n’est pas nécessaire de s’occuper d’un poste, la fête la plus réussie du monde ! Celle qui nous ouvre les possibilités de devenir une humanité réussie sans guerres ni faim.

Un marché où personne ne s’en met plein les poches et où personne n’a les mains vides. Aucun luxe, aucun mercantilisme. La devise est : apporte ce que tu veux (ou rien) et repars avec ce que tu veux (ou rien).

Répandons l’économie de la nouvelle ère en partageant entre frères. On « laisse » le troc car il n’y a pas de sentiment de réciprocité.

Le changement de mains se fait avec amour, ce n’est pas un échange. Au milieu, il n’y a pas d’argent, de bons, de troc, ni aucun contrôle. De telle sorte que tu peux ne rien apporter mais emmener tout, comme tu peux apporter beaucoup et ne rien ramener. A toi de choisir.

C’est un espace temps pour guérir l’illusion de manque. Nous n’avons pas besoin d’accumuler, il y en a pour tous. Minimisons l’impact de notre monde, diminuons la production et le volume des déchets que nous générons. Détachons-nous de la valeur de l’argent pour travailler moins et être plus libres. Répandons l’idée de relations de coopération et non de compétition.

Pour un monde sans argent, sans frontières, pour un monde libre !

Source – Traduction de Christine – Première partie